En 2014, lors de l’examen de la loi ferroviaire, j’ai fait partie des parlementaires de gauche qui se sont battus pour mettre la question de la dette ferroviaire sur la table. Comme souvent dans cette situation, le gouvernement nous a concédé à l’article 11 de la loi un rapport.
Deux ans plus tard, le rapport vient d’être déposé devant les commissions parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Malheureusement, Bercy déploie son argumentation: on ne veut rien faire, on ne peut rien faire, si jamais on pouvait faire quelque chose ça ne servirait rien…
Circulez, il n’y a rien à voir.
Les difficultés sont réelles mais encore une fois on repousse la poussière sous le tapis et on laisse la SNCF avec une guillotine financière. Il ne s’agit pas de valider une fuite en avant dans les déficits mais bien de faire une opération-vérité sur ce qui dans l’immense dette de la SNCF incombe réellement à l’entreprise. Par pragmatisme, la mutualisation de la dette donnerait une chance à la SNCF en la libérant d’une contrainte financière démesurée.
La dette historique de la SNCF aurait dû être cantonnée dès la fin des années 90. La loi ferroviaire a justement pour objet en réunifiant SNCF et RFF de réparer les erreurs commises pendant la libéralisation. Avec ce rapport, le gouvernement refuse d’aller au bout et de vraiment remettre la SNCF d’aplomb.
Deux ans plus tard, le rapport vient d’être déposé devant les commissions parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Malheureusement, Bercy déploie son argumentation: on ne veut rien faire, on ne peut rien faire, si jamais on pouvait faire quelque chose ça ne servirait rien…
Circulez, il n’y a rien à voir.
Les difficultés sont réelles mais encore une fois on repousse la poussière sous le tapis et on laisse la SNCF avec une guillotine financière. Il ne s’agit pas de valider une fuite en avant dans les déficits mais bien de faire une opération-vérité sur ce qui dans l’immense dette de la SNCF incombe réellement à l’entreprise. Par pragmatisme, la mutualisation de la dette donnerait une chance à la SNCF en la libérant d’une contrainte financière démesurée.
La dette historique de la SNCF aurait dû être cantonnée dès la fin des années 90. La loi ferroviaire a justement pour objet en réunifiant SNCF et RFF de réparer les erreurs commises pendant la libéralisation. Avec ce rapport, le gouvernement refuse d’aller au bout et de vraiment remettre la SNCF d’aplomb.