Le débat sur la croissance et la réduction du déficit est posé dans des termes souvent confus où la croissance semble une donnée extérieure, un phénomène météorologique. L’ensemble des pays européens, l’Allemagne en tête, mènent des politiques qui conjuguent aujourd’hui leurs effets récessifs : l’absence de croissance en Europe est le fruit de cette politique d’austérité qui donne la priorité à la réduction des budgets publics et non à l’emploi.
L’unité des gouvernements conservateurs européens s’est affichée sans pudeur lors du dernier conseil européen. Que la rhétorique soit souverainiste pour Cameron ou fédéraliste chez Mme Merkel, il s’agit d’un même et unique agenda libéral de réduction du champ de l’intervention publique. Ce cadre budgétaire pluriannuel aurait mérité un véto de la France.
Avec la rupture intervenue au Japon, l’Europe est la seule région du monde à mener des politiques récessives. Les politiques budgétaires, la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne et l’indifférence au taux de change de l’Euro coûtent très cher aux peuples européens.
En 2012, le gouvernement a tracé pour la France une voie équilibrée entre le redressement et le soutien à l’activité. Face aux difficultés, il est vital de garder le cap, sans fétichisme des 3% et sans mesure nouvelle d’austérité.
L’unité des gouvernements conservateurs européens s’est affichée sans pudeur lors du dernier conseil européen. Que la rhétorique soit souverainiste pour Cameron ou fédéraliste chez Mme Merkel, il s’agit d’un même et unique agenda libéral de réduction du champ de l’intervention publique. Ce cadre budgétaire pluriannuel aurait mérité un véto de la France.
Avec la rupture intervenue au Japon, l’Europe est la seule région du monde à mener des politiques récessives. Les politiques budgétaires, la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne et l’indifférence au taux de change de l’Euro coûtent très cher aux peuples européens.
En 2012, le gouvernement a tracé pour la France une voie équilibrée entre le redressement et le soutien à l’activité. Face aux difficultés, il est vital de garder le cap, sans fétichisme des 3% et sans mesure nouvelle d’austérité.