Comme c’était malheureusement assez prévisible au vu des politiques récessives menées par la plupart des pays européens, la prévision de croissance du pays va devoir être révisée à la baisse et avec elle la prévision de déficit public.
Le gouvernement va devoir parler clair à nos partenaires européens comme aux marchés financiers.
Le contexte international doit pousser à l’audace. Le FMI a reconnu les effets négatifs de l’austérité et même la Commission européenne a admis les limites des politiques qu’elle préconise depuis des années.
La droite japonaise a rompu les rangs de l’austérité en lançant une politique audacieuse tant au niveau monétaire que budgétaire. Le président Obama tente d’éviter aux Etats-Unis une absurde politique d’austérité.
Dans ce contexte, le gouvernement n’a aucune raison de fétichiser les 3% et ne doit pas se laisser intimider par les conservateurs britanniques ou allemands qui mènent dans leurs pays des politiques suicidaires pour l’activité et l’emploi.
La France a accompli un effort structurel mais le pays ne doit pas s’engager dans une politique qui rajouterait des sacrifices à la rigueur et qui nous ferait basculer dans l’austérité et sans doute dans la récession.
Jean-Luc Laurent affirme : « Écouter les tenants du 3% à tout prix reviendrait à écraser la très faible croissance et provoquer une aggravation du chômage au cours d'une année 2013 qui sera déjà très dure sur le front de l’emploi. La France doit tenir le cap de sa stratégie de redressement industriel et économique. Je n’envisage pas qu’on puisse fétichiser les 3% quand notre objectif collectif est le recul du chômage dès la fin de l'année»
Le gouvernement va devoir parler clair à nos partenaires européens comme aux marchés financiers.
Le contexte international doit pousser à l’audace. Le FMI a reconnu les effets négatifs de l’austérité et même la Commission européenne a admis les limites des politiques qu’elle préconise depuis des années.
La droite japonaise a rompu les rangs de l’austérité en lançant une politique audacieuse tant au niveau monétaire que budgétaire. Le président Obama tente d’éviter aux Etats-Unis une absurde politique d’austérité.
Dans ce contexte, le gouvernement n’a aucune raison de fétichiser les 3% et ne doit pas se laisser intimider par les conservateurs britanniques ou allemands qui mènent dans leurs pays des politiques suicidaires pour l’activité et l’emploi.
La France a accompli un effort structurel mais le pays ne doit pas s’engager dans une politique qui rajouterait des sacrifices à la rigueur et qui nous ferait basculer dans l’austérité et sans doute dans la récession.
Jean-Luc Laurent affirme : « Écouter les tenants du 3% à tout prix reviendrait à écraser la très faible croissance et provoquer une aggravation du chômage au cours d'une année 2013 qui sera déjà très dure sur le front de l’emploi. La France doit tenir le cap de sa stratégie de redressement industriel et économique. Je n’envisage pas qu’on puisse fétichiser les 3% quand notre objectif collectif est le recul du chômage dès la fin de l'année»