L’accord UNEDIC signé le 22 mars dernier suscite l’opposition de nombreux professionnels de la culture, inquiets pour leur situation fragile. Derrière la question de l’agrément du gouvernement, c’est aussi de la cohérence de la gauche dont il est question.
Agréer l’accord du 22 mars reviendrait à valider celui de 2003, que nous n’avons pourtant cessé de dénoncer dans l’opposition. Le passage de 12 à 10 mois pour atteindre les 507 heures d’activité nécessaires avait alors exclu du champ de l’indemnisation, et donc de la reconnaissance professionnelle, un grand nombre d’intermittents.
A ces mesures inégalitaires, l’accord du 22 mars vient ajouter une nouvelle contribution par l’augmentation du taux de cotisation et un différé d’indemnisation au motif du déséquilibre. Outre qu’un régime garant de l’exception culturelle n’a pas vocation à chercher l’équilibre financier à tout prix, d’autres pistes peuvent être explorées : depuis dix ans, de nombreuses réformes alternatives ont été mises sur la table. Ces propositions doivent être la base d’une véritable refondation de l’intermittence.
La nomination d’un médiateur a été une bonne chose mais il faut maintenant prendre une initiative forte pour être à la hauteur des attentes levées en 2012 : le gouvernement ne doit pas agréer les annexes 8 et 10 de la Convention UNEDIC.
Agréer l’accord du 22 mars reviendrait à valider celui de 2003, que nous n’avons pourtant cessé de dénoncer dans l’opposition. Le passage de 12 à 10 mois pour atteindre les 507 heures d’activité nécessaires avait alors exclu du champ de l’indemnisation, et donc de la reconnaissance professionnelle, un grand nombre d’intermittents.
A ces mesures inégalitaires, l’accord du 22 mars vient ajouter une nouvelle contribution par l’augmentation du taux de cotisation et un différé d’indemnisation au motif du déséquilibre. Outre qu’un régime garant de l’exception culturelle n’a pas vocation à chercher l’équilibre financier à tout prix, d’autres pistes peuvent être explorées : depuis dix ans, de nombreuses réformes alternatives ont été mises sur la table. Ces propositions doivent être la base d’une véritable refondation de l’intermittence.
La nomination d’un médiateur a été une bonne chose mais il faut maintenant prendre une initiative forte pour être à la hauteur des attentes levées en 2012 : le gouvernement ne doit pas agréer les annexes 8 et 10 de la Convention UNEDIC.