Le Président de la République réunit un Conseil de Défense cet après-midi dans un contexte où la préparation de la loi de finances rectificative 2014 comme la mauvaise exécution du budget 2013 mettent sous pression le budget de l’Etat. Alors que le gouvernement s’acharne à vouloir faire rentrer le budget dans le critère bruxellois des 3% de déficit budgétaire, la recherche d’économies ne peut en aucun cas concerner le budget militaire qui a déjà payé.
Le cadre budgétaire a été fixé par la loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2014-2019. Voté il y a six mois, ce texte d’équilibre permet d'assurer les missions de la défense nationale (protection du territoire et des ressortissants, opérations extérieures, dissuasion nucléaire) tout en poursuivant la restructuration des armées (baisse d’effectifs, baisse de la masse salariale, calibrage au plus juste des programmes d’armement). Ni gels, ni reports, ni annulations de crédits, cette loi de programmation doit être respectée à l’euro près, quelque que soient les mauvaises nouvelles budgétaires par ailleurs ou le surcoût des opérations extérieures comme au Mali et en Centrafrique.
La semaine dernière, le Premier Ministre et le Ministre de Défense ont rassuré, en indiquant que la trajectoire budgétaire serait respectée. Il est essentiel maintenant que le Président de la République, chef des Armées aux termes de la Constitution, ait une parole ferme pour confirmer l’engagement de sanctuarisation pris en début d’année lors de la promulgation de la LPM.
Les dépenses militaires ne sont pas des dépenses comme les autres: la France doit se protéger aujourd'hui et aussi préserver sa capacité d’action future par des investissements importants. C’est le sens du courrier que j'ai adressé au Chef de l'Etat mercredi dernier.
Le cadre budgétaire a été fixé par la loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2014-2019. Voté il y a six mois, ce texte d’équilibre permet d'assurer les missions de la défense nationale (protection du territoire et des ressortissants, opérations extérieures, dissuasion nucléaire) tout en poursuivant la restructuration des armées (baisse d’effectifs, baisse de la masse salariale, calibrage au plus juste des programmes d’armement). Ni gels, ni reports, ni annulations de crédits, cette loi de programmation doit être respectée à l’euro près, quelque que soient les mauvaises nouvelles budgétaires par ailleurs ou le surcoût des opérations extérieures comme au Mali et en Centrafrique.
La semaine dernière, le Premier Ministre et le Ministre de Défense ont rassuré, en indiquant que la trajectoire budgétaire serait respectée. Il est essentiel maintenant que le Président de la République, chef des Armées aux termes de la Constitution, ait une parole ferme pour confirmer l’engagement de sanctuarisation pris en début d’année lors de la promulgation de la LPM.
Les dépenses militaires ne sont pas des dépenses comme les autres: la France doit se protéger aujourd'hui et aussi préserver sa capacité d’action future par des investissements importants. C’est le sens du courrier que j'ai adressé au Chef de l'Etat mercredi dernier.