Les conditions pour se lancer aujourd’hui dans une coalition contre l’Etat islamique au Levant sont plus qu’incertaines.
Devant le flou des intentions du président Obama, la composition paradoxale d’une coalition internationale avec des Etats qui ont jusqu’ici financé le terrorisme, l’accord encore insuffisant du gouvernement irakien et l’absence d’appui des forces armées sur le terrain, la France serait bien inspirée de plaider contre une nouvelle aventure au Moyen-Orient.
Il faut tirer les leçons des désastreuses opérations d'ingérence qui, depuis la guerre d'Irak en passant par le ratage de l'intervention française en Libye, ont contribué à la situation chaotique actuelle et à la multiplication des foyers de terrorisme.
L’aval de l’ONU est aujourd’hui un prérequis indispensable à toute intervention qui permettrait de sécuriser les frontières au sein desquelles les victimes sont d’abord les peuples.
Devant le flou des intentions du président Obama, la composition paradoxale d’une coalition internationale avec des Etats qui ont jusqu’ici financé le terrorisme, l’accord encore insuffisant du gouvernement irakien et l’absence d’appui des forces armées sur le terrain, la France serait bien inspirée de plaider contre une nouvelle aventure au Moyen-Orient.
Il faut tirer les leçons des désastreuses opérations d'ingérence qui, depuis la guerre d'Irak en passant par le ratage de l'intervention française en Libye, ont contribué à la situation chaotique actuelle et à la multiplication des foyers de terrorisme.
L’aval de l’ONU est aujourd’hui un prérequis indispensable à toute intervention qui permettrait de sécuriser les frontières au sein desquelles les victimes sont d’abord les peuples.