Je viens d’être désigné membre de la commission d’enquête sur « les moyens mis en œuvre pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015 » qui sera présidée par le député du Rhône, Georges Fenech (ex-UMP) et dont le rapporteur sera le député des Hauts de Seine, Sébastien Pietrasanta (PS).
J’ai demandé et obtenu de faire partie des 30 membres de cette commission d’enquête parce que je n’accepte pas qu’on tourne la page des terribles attentats de 2015 sans regarder en face notre politique de lutte anti-terrorisme. Il n’y a pas de risque zéro mais il n’y a pas non plus de fatalité. Le pays fait face à une menace inédite et l’exécutif qui est première ligne a tout mon soutien mais il ne doit pas céder à l’autisme. La représentation nationale et, à travers elle, les Français ont le droit de savoir, sans exposer la sécurité du pays. Regarder notre action en face ne consiste à pointer du doigt tel ou tel et ce n’est pas non plus s’affaiblir face à Daech et Al-Qaïda.
J’ai une confiance totale dans nos forces de sécurité et je souhaite que la commission puisse éclairer nos choix collectifs, nos choix budgétaires, la doctrine d’emploi. Il n’y a pas de responsabilité politique et administrative sans contrôle. Cet examen nous le devons aux victimes et à tous les Français pour lesquels l’Etat a la mission d’assurer cette sécurité essentielle: vivre et vivre libre.
J’ai demandé et obtenu de faire partie des 30 membres de cette commission d’enquête parce que je n’accepte pas qu’on tourne la page des terribles attentats de 2015 sans regarder en face notre politique de lutte anti-terrorisme. Il n’y a pas de risque zéro mais il n’y a pas non plus de fatalité. Le pays fait face à une menace inédite et l’exécutif qui est première ligne a tout mon soutien mais il ne doit pas céder à l’autisme. La représentation nationale et, à travers elle, les Français ont le droit de savoir, sans exposer la sécurité du pays. Regarder notre action en face ne consiste à pointer du doigt tel ou tel et ce n’est pas non plus s’affaiblir face à Daech et Al-Qaïda.
J’ai une confiance totale dans nos forces de sécurité et je souhaite que la commission puisse éclairer nos choix collectifs, nos choix budgétaires, la doctrine d’emploi. Il n’y a pas de responsabilité politique et administrative sans contrôle. Cet examen nous le devons aux victimes et à tous les Français pour lesquels l’Etat a la mission d’assurer cette sécurité essentielle: vivre et vivre libre.