Membre actif de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, j’ai voté ce matin l’adoption du rapport présenté par mes collègues Fenech et Pietrasanta. Lors de l’ultime réunion de la commission et au vu des 40 propositions du rapport dont je demande au gouvernement de se saisir, j’ai toutefois exprimé trois réserves :
- Le Pacte de sécurité de François Hollande doit se traduire par un effort budgétaire très significatif en faveur de la police et de la justice, en particulier pour la Police de l’Air et des Frontières et les Douanes. La sécurité privée a un rôle à jouer mais elle ne peut pas devenir le sous-traitant de la sécurité nationale.
- La sortie de Sentinelle doit être immédiate. Cette opération sans doctrine consomme nos forces armées sur des missions de police en pesant lourdement sur l’entrainement et le moral des troupes,
- Pour les forces d’intervention comme pour le renseignement, les regroupements doivent être plus importants pour mettre fin à la concurrence entre services.
Contraint par le formalisme de la commission d’enquête parlementaire, notre commission n’a jamais été un vecteur de mobilisation du pays comme aurait pu le faire une grande commission nationale. Dans un objectif de résilience et de résistance nationales, il faut que les travaux de la commission d’enquête soient largement diffusés et contribuent à développer une culture de l’antiterrorisme chez tous les Français. Les citoyens et les responsables publiques doivent apprendre à vivre avec un risque terroriste élevé et durable, sans se perdre, ni fuir les responsabilités.
- Le Pacte de sécurité de François Hollande doit se traduire par un effort budgétaire très significatif en faveur de la police et de la justice, en particulier pour la Police de l’Air et des Frontières et les Douanes. La sécurité privée a un rôle à jouer mais elle ne peut pas devenir le sous-traitant de la sécurité nationale.
- La sortie de Sentinelle doit être immédiate. Cette opération sans doctrine consomme nos forces armées sur des missions de police en pesant lourdement sur l’entrainement et le moral des troupes,
- Pour les forces d’intervention comme pour le renseignement, les regroupements doivent être plus importants pour mettre fin à la concurrence entre services.
Contraint par le formalisme de la commission d’enquête parlementaire, notre commission n’a jamais été un vecteur de mobilisation du pays comme aurait pu le faire une grande commission nationale. Dans un objectif de résilience et de résistance nationales, il faut que les travaux de la commission d’enquête soient largement diffusés et contribuent à développer une culture de l’antiterrorisme chez tous les Français. Les citoyens et les responsables publiques doivent apprendre à vivre avec un risque terroriste élevé et durable, sans se perdre, ni fuir les responsabilités.
Propositions de la Commission d'enquête Terrorisme by MRC_France