Le Mouvement républicain et citoyen (MRC, chevènementiste) a "soutenu" mercredi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls après l'expulsion controversée d'une jeune rom kosovare, jugeant que "la gauche doit assumer une politique migratoire responsable".
"Le ministre de l'Intérieur n'a pas commis de faute dans cette affaire: il doit donc être soutenu", considère ce parti, membre de la majorité, dans un communiqué, précisant qu'il "ne s'associe pas aux appels à une redéfinition de la politique migratoire de la France".
"L'expulsion de la jeune Leonarda D. émeut une partie de la gauche, qui a pris dans l'opposition des réflexes assez confortables sur les questions migratoires", raille dans Jean-Luc Laurent, président du MRC.
S'il n'"y a pas d'expulsion sans douleur" et si "les bénévoles des associations (...) accomplissent un travail d'une grande humanité", le ministère de l'Intérieur "est un ministère difficile, celui du réel, de ses contradictions et du droit", selon le MRC, dont le président d'honneur est Jean-Pierre Chevènement, ex-ministre de l'Intérieur.
"La demande d'asile de la famille D. a été examinée de manière approfondie et n'a pas été jugé recevable", ainsi "la reconduite à la frontière était inévitable", considère M. Laurent, député du Val-de-Marne.
"Ces procédures prennent du temps et rendent encore plus difficile le départ en cas de refus. Cela fait partie des contradictions qu'il faut assumer", à ses yeux.
Pour le MRC, "la liberté absolue, +des papiers pour tous+, ne peut pas être le fondement d'une politique migratoire responsable".
"Le ministre de l'Intérieur n'a pas commis de faute dans cette affaire: il doit donc être soutenu", considère ce parti, membre de la majorité, dans un communiqué, précisant qu'il "ne s'associe pas aux appels à une redéfinition de la politique migratoire de la France".
"L'expulsion de la jeune Leonarda D. émeut une partie de la gauche, qui a pris dans l'opposition des réflexes assez confortables sur les questions migratoires", raille dans Jean-Luc Laurent, président du MRC.
S'il n'"y a pas d'expulsion sans douleur" et si "les bénévoles des associations (...) accomplissent un travail d'une grande humanité", le ministère de l'Intérieur "est un ministère difficile, celui du réel, de ses contradictions et du droit", selon le MRC, dont le président d'honneur est Jean-Pierre Chevènement, ex-ministre de l'Intérieur.
"La demande d'asile de la famille D. a été examinée de manière approfondie et n'a pas été jugé recevable", ainsi "la reconduite à la frontière était inévitable", considère M. Laurent, député du Val-de-Marne.
"Ces procédures prennent du temps et rendent encore plus difficile le départ en cas de refus. Cela fait partie des contradictions qu'il faut assumer", à ses yeux.
Pour le MRC, "la liberté absolue, +des papiers pour tous+, ne peut pas être le fondement d'une politique migratoire responsable".