A l’initiative de Gerard Bapt, député socialiste et président du groupe d’amitié France-Syrie à l’Assemblée nationale, et accompagné de Jerome Lambert, député RRDP de Charente, je me rendrai en Syrie du 26 au 30 septembre. Je rencontrerai à Damas des parlementaires et officiels syriens ainsi que des responsables religieux. Quel est le sens de ce voyage ?
La Syrie connait la guerre civile depuis maintenant 4 ans et se trouve aujourd’hui prise à la gorge par l’expansion de l’Etat islamique jusqu’aux portes de Damas. C’est le peuple qui est touché le premier par ces conflits croisés, comme le montre l’afflux de réfugiés auquel nous faisons face en Europe. Notre visite vise donc d’abord à exprimer notre solidarité avec les victimes et leurs familles. Nous souhaitons également constater la situation humanitaire sur le terrain, les besoins alimentaires, la situation des réfugiés membres de toutes les communautés religieuses ainsi que la situation des hôpitaux.
Sur plan politique, notre message n’est pas le soutien à Bachar Al-Assad, question qui obnubile les médias, mais la nécessité pour la France du dialogue avec les différents acteurs syriens, ce qui inclut le régime. La sortie de la guerre civile ne sera possible que par la construction d’une solution politique viable et non par un effondrement brutal du régime syrien dont les effets seraient catastrophiques. Il est essentiel de concilier la préservation de l’Etat syrien et de son intégrité territoriale avec la préparation d’une transition politique. Au Moyen-Orient comme en Afrique du Nord, la destruction des Etats a été expérimentée pour le plus grand malheur des peuples et la sécurité de la région, comme nous le disons depuis longtemps au MRC.
De la même manière, la lutte contre Daech dans laquelle la France est engagée en Irak comme en Syrie ne peut faire l’économie d’une coordination avec le régime, faute de quoi les frappes seront inefficaces. Le retour autour de la table de puissances régionales telles que l’Iran ou la Russie est une bonne nouvelle, pourvu que nous ne nous mettions pas des bâtons dans les roues en faisant du départ de Bachar Al-Assad le préalable à tout contact avec l’Etat syrien.
Enfin, je crois utile de préciser que ce voyage est effectué à titre privé, ce qui signifie que nous n’entendons pas engager la parole de France et que nous finançons nous-mêmes ce déplacement. Nous concevons notre démarche comme une incitation personnelle au dialogue.
La Syrie connait la guerre civile depuis maintenant 4 ans et se trouve aujourd’hui prise à la gorge par l’expansion de l’Etat islamique jusqu’aux portes de Damas. C’est le peuple qui est touché le premier par ces conflits croisés, comme le montre l’afflux de réfugiés auquel nous faisons face en Europe. Notre visite vise donc d’abord à exprimer notre solidarité avec les victimes et leurs familles. Nous souhaitons également constater la situation humanitaire sur le terrain, les besoins alimentaires, la situation des réfugiés membres de toutes les communautés religieuses ainsi que la situation des hôpitaux.
Sur plan politique, notre message n’est pas le soutien à Bachar Al-Assad, question qui obnubile les médias, mais la nécessité pour la France du dialogue avec les différents acteurs syriens, ce qui inclut le régime. La sortie de la guerre civile ne sera possible que par la construction d’une solution politique viable et non par un effondrement brutal du régime syrien dont les effets seraient catastrophiques. Il est essentiel de concilier la préservation de l’Etat syrien et de son intégrité territoriale avec la préparation d’une transition politique. Au Moyen-Orient comme en Afrique du Nord, la destruction des Etats a été expérimentée pour le plus grand malheur des peuples et la sécurité de la région, comme nous le disons depuis longtemps au MRC.
De la même manière, la lutte contre Daech dans laquelle la France est engagée en Irak comme en Syrie ne peut faire l’économie d’une coordination avec le régime, faute de quoi les frappes seront inefficaces. Le retour autour de la table de puissances régionales telles que l’Iran ou la Russie est une bonne nouvelle, pourvu que nous ne nous mettions pas des bâtons dans les roues en faisant du départ de Bachar Al-Assad le préalable à tout contact avec l’Etat syrien.
Enfin, je crois utile de préciser que ce voyage est effectué à titre privé, ce qui signifie que nous n’entendons pas engager la parole de France et que nous finançons nous-mêmes ce déplacement. Nous concevons notre démarche comme une incitation personnelle au dialogue.