Jean-Pierre Chevènement, le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a déclaré dimanche qu'il se donnait jusqu'au 21 décembre, fin de l'automne, pour officialiser sa candidature à l'élection présidentielle.
"J'ai dit (en juin) que j'officialiserai ma candidature à l'automne", ce qui veut dire "au plus tôt le 21 septembre, au plus tard le 21 décembre", a précisé M. Chevènement devant environ 200 militants réunis à Carros (Alpes-Maritimes) pour leur université d'été.
"Je me donne une marge d'appréciation. Je sais par expérience qu'une campagne présidentielle ça dure très longtemps, c'est très difficile. La France est une grande circonscription", a-t-il dit.
En attendant, le sénateur de Belfort entend jouer le pédagogue et faire "bouger les lignes" du parti socialiste, qu'il n'épargne pas après une université d'été à La Rochelle où "il ne s'est rien passé".
"J'appréhende une déception possible de l'électorat dans l'hypothèse où le candidat de gauche l'emporterait, ce qui devrait arriver", a-t-il dit. "Les gens n'ont pas compris la dramatique situation qui est la nôtre et ils n'ont pas compris ce qu'il faut faire pour s'en sortir. Il faudra beaucoup de courage, beaucoup de fermeté", a estimé M. Chevènement.
Il a consacré l'essentiel de son discours de clôture à son thème de prédilection, l'architecture erronée de la zone euro, tout en fustigeant au passage "la déréglementation des marchés financiers" ou "la dictature de l'actionnariat sur les Etats".
Pour Jean-Luc Laurent, président du MRC, la candidature de Jean-Pierre Chevènement à la prochaine élection présidentielle "est une nécessité". Les militants s'activent actuellement pour collecter les parrainages nécessaires à cette candidature. En préparation également, un site internet qui dispose déjà de son logo: "Chevènement 2012, Chè 2012".
Récemment, M. Chevènement qui avait soutenu Ségolène Royal en 2007, a affirmé que s'il était au PS, il soutiendrait Arnaud Montebourg.
"J'ai dit (en juin) que j'officialiserai ma candidature à l'automne", ce qui veut dire "au plus tôt le 21 septembre, au plus tard le 21 décembre", a précisé M. Chevènement devant environ 200 militants réunis à Carros (Alpes-Maritimes) pour leur université d'été.
"Je me donne une marge d'appréciation. Je sais par expérience qu'une campagne présidentielle ça dure très longtemps, c'est très difficile. La France est une grande circonscription", a-t-il dit.
En attendant, le sénateur de Belfort entend jouer le pédagogue et faire "bouger les lignes" du parti socialiste, qu'il n'épargne pas après une université d'été à La Rochelle où "il ne s'est rien passé".
"J'appréhende une déception possible de l'électorat dans l'hypothèse où le candidat de gauche l'emporterait, ce qui devrait arriver", a-t-il dit. "Les gens n'ont pas compris la dramatique situation qui est la nôtre et ils n'ont pas compris ce qu'il faut faire pour s'en sortir. Il faudra beaucoup de courage, beaucoup de fermeté", a estimé M. Chevènement.
Il a consacré l'essentiel de son discours de clôture à son thème de prédilection, l'architecture erronée de la zone euro, tout en fustigeant au passage "la déréglementation des marchés financiers" ou "la dictature de l'actionnariat sur les Etats".
Pour Jean-Luc Laurent, président du MRC, la candidature de Jean-Pierre Chevènement à la prochaine élection présidentielle "est une nécessité". Les militants s'activent actuellement pour collecter les parrainages nécessaires à cette candidature. En préparation également, un site internet qui dispose déjà de son logo: "Chevènement 2012, Chè 2012".
Récemment, M. Chevènement qui avait soutenu Ségolène Royal en 2007, a affirmé que s'il était au PS, il soutiendrait Arnaud Montebourg.