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Martine Souvignet, secrétaire nationale du MRC est intervenue à l’université d’été du PCF, aux Karellis sur le thème de « Changer d’Europe, changer en France » lors d’une table ronde, en présence de Pierre Laurent et Etienne Balibar.
Évoquant la construction européenne fondée sur trois dénis : un déni de démocratie, un déni de prospérité économique et un déni de souveraineté des nations, elle a rappelé la volonté du MRC de faire entendre la parole de la France, haut et fort face à l’Allemagne, qui a pris le leadership de « l’euro-groupe », instance pourtant non légitime, qui impose maintenant la vision financière et économique de la droite allemande.
Elle a développé les conditions nécessaires pour remettre L’Europe sur ses pieds : il s’agit de réécrire les traités européens afin de redéfinir le rôle des institutions européennes en particulier celui de la BCE qui doit être un outil économique de relance des investissements et de la croissance.
Enfin, elle a rappelé la nécessité d’envisager, pour les pays qui le souhaitent, une sortie organisée de la zone euro, ce qui redonnerait à ces pays une marge de manœuvre économique et budgétaire par le biais d’ une monnaie nationale nouvelle dont la parité reflèterait la réalité de leur économie. Une monnaie commune (dont la valeur serait celle d’un nouveau SME) serait mise en place pour les échanges extérieurs à cette nouvelle union européenne.
La table ronde a révélé de réelles divergences entre les orientations du MRC et celles du PCF, lequel semble rester attaché à la construction d’ « une Europe à démocratie choisie » à partir du parti de la gauche européenne (PGE) où la souveraineté serait « partagée ». Le représentant du parti de gauche a développé pour sa part l’idée d’un « sommet du plan B » pour changer une Europe « oligarchique ».
Évoquant la construction européenne fondée sur trois dénis : un déni de démocratie, un déni de prospérité économique et un déni de souveraineté des nations, elle a rappelé la volonté du MRC de faire entendre la parole de la France, haut et fort face à l’Allemagne, qui a pris le leadership de « l’euro-groupe », instance pourtant non légitime, qui impose maintenant la vision financière et économique de la droite allemande.
Elle a développé les conditions nécessaires pour remettre L’Europe sur ses pieds : il s’agit de réécrire les traités européens afin de redéfinir le rôle des institutions européennes en particulier celui de la BCE qui doit être un outil économique de relance des investissements et de la croissance.
Enfin, elle a rappelé la nécessité d’envisager, pour les pays qui le souhaitent, une sortie organisée de la zone euro, ce qui redonnerait à ces pays une marge de manœuvre économique et budgétaire par le biais d’ une monnaie nationale nouvelle dont la parité reflèterait la réalité de leur économie. Une monnaie commune (dont la valeur serait celle d’un nouveau SME) serait mise en place pour les échanges extérieurs à cette nouvelle union européenne.
La table ronde a révélé de réelles divergences entre les orientations du MRC et celles du PCF, lequel semble rester attaché à la construction d’ « une Europe à démocratie choisie » à partir du parti de la gauche européenne (PGE) où la souveraineté serait « partagée ». Le représentant du parti de gauche a développé pour sa part l’idée d’un « sommet du plan B » pour changer une Europe « oligarchique ».
