Tout semble indiquer que le Premier Ministre représentera la France lors de la cérémonie de canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II.
En ce vendredi, en cette période de fêtes pour de nombreux croyants de toute confession, je me permets un conseil amical au Premier Ministre: faites l'économie de ce voyage.
Il est tout à fait naturel que les pouvoirs publics entretiennent de bonnes relations avec les autorités religieuses mais ce déplacement dans le cadre d'une canonisation est d’un autre ordre: la République n'a rien à faire là. Cela n'enlève rien aux mérites des deux Papes qui seront honorés à cette occasion mais cette cérémonie appartient à l'Eglise catholique et à ses fidèles.
La participation du Premier Ministre est indéfendable sur le plan des principes républicains et constitue une grosse ficelle de communication politique, sans doute un "signal" comme disent les communicants, destinée aux Français de confession catholique. Dans une période difficile, les responsables publiques doivent avoir le souci du rassemblement des Français, le souci du commun, et se tenir à distance des identités et des chapelles qui divisent.
En 2011, les partis de gauche avaient dénoncé à raison la présence de François Fillon lors de la béatification de Jean-Paul II. Le Premier Ministre doit rectifier le tir et s’en tenir à une stricte représentation diplomatique.
En ce vendredi, en cette période de fêtes pour de nombreux croyants de toute confession, je me permets un conseil amical au Premier Ministre: faites l'économie de ce voyage.
Il est tout à fait naturel que les pouvoirs publics entretiennent de bonnes relations avec les autorités religieuses mais ce déplacement dans le cadre d'une canonisation est d’un autre ordre: la République n'a rien à faire là. Cela n'enlève rien aux mérites des deux Papes qui seront honorés à cette occasion mais cette cérémonie appartient à l'Eglise catholique et à ses fidèles.
La participation du Premier Ministre est indéfendable sur le plan des principes républicains et constitue une grosse ficelle de communication politique, sans doute un "signal" comme disent les communicants, destinée aux Français de confession catholique. Dans une période difficile, les responsables publiques doivent avoir le souci du rassemblement des Français, le souci du commun, et se tenir à distance des identités et des chapelles qui divisent.
En 2011, les partis de gauche avaient dénoncé à raison la présence de François Fillon lors de la béatification de Jean-Paul II. Le Premier Ministre doit rectifier le tir et s’en tenir à une stricte représentation diplomatique.