A l’heure de la mise en place chaotique de la Réforme du Collège, et loin de la volonté d’apaisement que l’on est en droit d’attendre de la rue de Grenelle, la Ministre fait le choix de créer une polémique supplémentaire sur l’enseignement de l’arabe dès le CP, « dès que cela sera possible ». Une déclaration inconséquente, alors même qu’elle ne sera plus en fonction et qu’elle ne dispose pour la fin de l’actuelle mandature ni des moyens humains ni des moyens financiers pour mettre en place cette mesure.
Cette déclaration est rendue d’autant moins compréhensible quand on la met en regard de la suppression des classes bilangues en dehors de l’académie de Paris. Ce n’est donc pas en tant que promotrice des langues vivantes que Mme Vallaud-Belkacem se prononce. Il y a, et le MRC le déplore et le dénonce, une volonté de clientélisme communautariste. La Ministre avait évoqué les « singularités territoriales », nous attendons la carte de l’enseignement de l’arabe. Alors que celui-ci pourrait être l’occasion d’une ouverture culturelle, il sera, en plus de l’application de la réforme du collège, un instrument supplémentaire d’assignation à résidence et à identité, parce qu’il sera enseigné dans les espaces de forte concentration arabophone. A quoi joue la Ministre ? Et aux dépends de qui ?
Cette fuite en avant vers les langues étrangères dont l’enseignement saupoudré est réduit en primaire à un aspect ludique, ne doit plus masquer le besoin le plus criant : il faut assurer la maîtrise de la langue française, c’est la maîtrise de la langue française, écrite et orale, qui doit être la priorité du Ministère, alors meme qu’une étude de 2004 la Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance signalait qu’à l’entrée en 6e, « seuls 30% des entrants ont une maîtrise de la langue écrite correspondant aux objectifs assignés par le ministère à notre enseignement primaire ; à l’autre pôle, 15% n’ont pas les compétences requises pour suivre une scolarité secondaire ; et parmi les 55% restants, un élève sur deux dispose de compétences qui sont loin de lui assurer une scolarité normale au collège ». Le Ministère de l’Education Nationale fabrique de l’échec scolaire justifiant l’abaissement des exigences selon une logique misérabiliste. Il doit pourtant se faire le garant de l’enseignement du Français et de sa maîtrise par tous les écoliers, parce le Français est notre langue nationale, parce qu’il est un élément de cohésion, de réussite scolaire et d’insertion professionnelle.
C’est le Français qui doit être enseigné en CP.
Cette déclaration est rendue d’autant moins compréhensible quand on la met en regard de la suppression des classes bilangues en dehors de l’académie de Paris. Ce n’est donc pas en tant que promotrice des langues vivantes que Mme Vallaud-Belkacem se prononce. Il y a, et le MRC le déplore et le dénonce, une volonté de clientélisme communautariste. La Ministre avait évoqué les « singularités territoriales », nous attendons la carte de l’enseignement de l’arabe. Alors que celui-ci pourrait être l’occasion d’une ouverture culturelle, il sera, en plus de l’application de la réforme du collège, un instrument supplémentaire d’assignation à résidence et à identité, parce qu’il sera enseigné dans les espaces de forte concentration arabophone. A quoi joue la Ministre ? Et aux dépends de qui ?
Cette fuite en avant vers les langues étrangères dont l’enseignement saupoudré est réduit en primaire à un aspect ludique, ne doit plus masquer le besoin le plus criant : il faut assurer la maîtrise de la langue française, c’est la maîtrise de la langue française, écrite et orale, qui doit être la priorité du Ministère, alors meme qu’une étude de 2004 la Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance signalait qu’à l’entrée en 6e, « seuls 30% des entrants ont une maîtrise de la langue écrite correspondant aux objectifs assignés par le ministère à notre enseignement primaire ; à l’autre pôle, 15% n’ont pas les compétences requises pour suivre une scolarité secondaire ; et parmi les 55% restants, un élève sur deux dispose de compétences qui sont loin de lui assurer une scolarité normale au collège ». Le Ministère de l’Education Nationale fabrique de l’échec scolaire justifiant l’abaissement des exigences selon une logique misérabiliste. Il doit pourtant se faire le garant de l’enseignement du Français et de sa maîtrise par tous les écoliers, parce le Français est notre langue nationale, parce qu’il est un élément de cohésion, de réussite scolaire et d’insertion professionnelle.
C’est le Français qui doit être enseigné en CP.