A l’heure où se pose avec acuité dans notre pays la question du maintien du budget de notre défense au niveau prévu par la dernière loi de programmation militaire, une issue est possible. Le MRC propose que soit négociée avec nos partenaires européens la sanctuarisation de notre budget militaire qui serait maintenu hors du calcul des déficits tel qu’il résulte du traité TSCG.
Il s’agirait de retirer du calcul des 3% la part de nos dépenses militaires correspondant à l’effort fait par la France au Mali et en Centrafrique. Il faut comparer ce qui est comparable. Or cet investissement d’utilité commune reste pour l’essentiel un effort qui est assumé par la France seule. Il n’est donc pas équitable que notre budget soit comparé à celui de pays qui non seulement ne font pas le même effort, mais en outre ne manifestent pas leur devoir de solidarité en la matière.
Une telle négociation permettrait de soulager la charge contributive des Français. Quant à l’Union européenne, elle aurait là l’occasion, rare en ce moment, de faire preuve à la fois non seulement de justice mais aussi d’une vraie capacité de prise en compte des réalités.
Il s’agirait de retirer du calcul des 3% la part de nos dépenses militaires correspondant à l’effort fait par la France au Mali et en Centrafrique. Il faut comparer ce qui est comparable. Or cet investissement d’utilité commune reste pour l’essentiel un effort qui est assumé par la France seule. Il n’est donc pas équitable que notre budget soit comparé à celui de pays qui non seulement ne font pas le même effort, mais en outre ne manifestent pas leur devoir de solidarité en la matière.
Une telle négociation permettrait de soulager la charge contributive des Français. Quant à l’Union européenne, elle aurait là l’occasion, rare en ce moment, de faire preuve à la fois non seulement de justice mais aussi d’une vraie capacité de prise en compte des réalités.