Nous avons pu assister hier dans les sous-sols de l’Assemblée nationale à un spectacle extraordinaire : celui de divers responsables européens, commissaire européen, présidents de commissions du parlement européen, invités à intervenir avant les débats du Parlement sur le budget, pour s’assurer que les députés français avaient bien compris que leurs finances étaient désormais sous étroite surveillance.
Madame Viviane Reding, commissaire européenne, a ainsi expliqué aux députés que « des éléments étaient manquants » dans le TSCG qu’ils venaient de voter et qu’il fallait donc se hâter de rendre obligatoire le « six pack », ensemble de règles destinées à la surveillance de l’évolution de nos finances publiques et tout particulièrement de nos choix de dépenses. Quant au contrôle démocratique, il serait, selon la même Viviane Reding « en gestation ».
Expliquer que le Parlement français reste souverain dans ses choix budgétaires et faire place par avance à l’ingérence des instances communautaires dans ces choix, est-ce bien la meilleure posture pour réconcilier les Français avec l’Europe, ses dérives et son « déficit démocratique » ?
Madame Viviane Reding, commissaire européenne, a ainsi expliqué aux députés que « des éléments étaient manquants » dans le TSCG qu’ils venaient de voter et qu’il fallait donc se hâter de rendre obligatoire le « six pack », ensemble de règles destinées à la surveillance de l’évolution de nos finances publiques et tout particulièrement de nos choix de dépenses. Quant au contrôle démocratique, il serait, selon la même Viviane Reding « en gestation ».
Expliquer que le Parlement français reste souverain dans ses choix budgétaires et faire place par avance à l’ingérence des instances communautaires dans ces choix, est-ce bien la meilleure posture pour réconcilier les Français avec l’Europe, ses dérives et son « déficit démocratique » ?