Le vote, qui semble sans appel, du peuple britannique en faveur de la sortie de son pays de l'Union européenne, est une nouvelle secousse après laquelle il ne faut pas continuer de faire comme si de rien n'était.
Bien sûr, la Grande-Bretagne a toujours occupé une place à part au sein de l'Union européenne. Mais la sortie de l'Union d'une nation de cette envergure continue de révéler une crise européenne qui oblige à un changement de cap.
La question européenne doit être au centre du débat public à l'occasion de l'élection présidentielle.
C'est le non respect par le président Hollande de son engagement numéro 1 en 2012, celui de renégocier les traités européens, qui est la tâche originelle de son quinquennat, à la source de tous les renoncements et de toutes les décisions destinées à satisfaire aux exigences de la commission européenne et de l'Allemagne, au premier rang desquelles l'obsession de rigueur budgétaire entièrement dévouée à la stabilité monétaire mais délétère pour l'investissement public.
Il est temps de revoir la construction européenne et de lui donner une géométrie variable où chaque nation puisse trouver sa place en fonction des intérêts de ses peuples.
Le Mouvement Républicain et Citoyen fera entendre pour l'élection présidentielle la voix spécifique qu'il porte depuis de nombreuses années pour une réorientation de la construction européenne vers une Europe des nations.
Bien sûr, la Grande-Bretagne a toujours occupé une place à part au sein de l'Union européenne. Mais la sortie de l'Union d'une nation de cette envergure continue de révéler une crise européenne qui oblige à un changement de cap.
La question européenne doit être au centre du débat public à l'occasion de l'élection présidentielle.
C'est le non respect par le président Hollande de son engagement numéro 1 en 2012, celui de renégocier les traités européens, qui est la tâche originelle de son quinquennat, à la source de tous les renoncements et de toutes les décisions destinées à satisfaire aux exigences de la commission européenne et de l'Allemagne, au premier rang desquelles l'obsession de rigueur budgétaire entièrement dévouée à la stabilité monétaire mais délétère pour l'investissement public.
Il est temps de revoir la construction européenne et de lui donner une géométrie variable où chaque nation puisse trouver sa place en fonction des intérêts de ses peuples.
Le Mouvement Républicain et Citoyen fera entendre pour l'élection présidentielle la voix spécifique qu'il porte depuis de nombreuses années pour une réorientation de la construction européenne vers une Europe des nations.