La Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche suscite un débat légitime depuis qu’elle a déclaré qu’elle mettrait fin aux bourses au mérite pour les bacheliers ayant obtenu la mention très bien au bac et les meilleurs étudiants. Certes, le système doit être revu pour être plus efficace. Selon les chiffres du Ministère, le pourcentage des meilleurs étudiants boursiers en fin de licence est passé de 20 % en 2008 à 10 % en 2010 et à 2,5 % en 2012. Revoir le système, d’accord, mais pas au prix du sacrifice de la méritocratie républicaine.
Il faut trouver un système qui permette de cibler les étudiants à la fois réellement méritants et socialement moins favorisés. Cet équilibre est en tout cas diamétralement opposé à l’allocation d’autonomie : système d’assistance généralisée, celle-ci ne repose sur aucune exigence et ne suscite aucune ambition de réussite, allant par là même à l’encontre de l’intérêt réel des jeunes et n’ayant d’autre but que de satisfaire des revendications corporatistes.
A l’occasion du débat budgétaire de la rentrée à l’Assemblée nationale, le MRC fera des propositions pour remettre au cœur du système des bourses le principe du mérite.
Il faut trouver un système qui permette de cibler les étudiants à la fois réellement méritants et socialement moins favorisés. Cet équilibre est en tout cas diamétralement opposé à l’allocation d’autonomie : système d’assistance généralisée, celle-ci ne repose sur aucune exigence et ne suscite aucune ambition de réussite, allant par là même à l’encontre de l’intérêt réel des jeunes et n’ayant d’autre but que de satisfaire des revendications corporatistes.
A l’occasion du débat budgétaire de la rentrée à l’Assemblée nationale, le MRC fera des propositions pour remettre au cœur du système des bourses le principe du mérite.