Le Gouvernement doit transmettre au Parlement dans les prochains jours son programme de stabilité révisé pour la période 2013-2017. Dans ce cadre, le Haut conseil des finances publiques (HCFP) rendra son premier avis le 15 avril.
Ce débat budgétaire, dont les enjeux dépassent en réalité le cadre français, doit être l’occasion de mettre en lumière les effets catastrophiques du choc d’austérité que nous subissons à l’échelle européenne.
Prévision de croissance nulle pour la France en 2013 (0.1%), négative pour la zone euro (-0,5 %): les chiffres sont éloquents. La France et l’Europe toute entière sont à l’arrêt.
Plusieurs responsables politiques ont pris la parole cette semaine pour dénoncer, à raison, ces orientations économiques. Depuis des années, le MRC appelle à ce changement : l’Europe ne peut avoir pour tout projet une austérité généralisée que les peuples refusent.
La France elle-même ne doit pas se laisser conduire dans cette impasse en faisant de la lutte contre le déficit un sujet prioritaire sur l’emploi et la croissance.
François Hollande doit parler franc et conduire une discussion vigoureuse avec nos partenaires européens pour les ramener au bon sens : les « Etats-moteurs » de la zone euro, Allemagne en tête, doivent faire un effort de relance en poussant les moteurs de la croissance. Il faut également changer les règles de fonctionnement de la monnaie unique et permettre un euro compétitif.
Ce débat budgétaire, dont les enjeux dépassent en réalité le cadre français, doit être l’occasion de mettre en lumière les effets catastrophiques du choc d’austérité que nous subissons à l’échelle européenne.
Prévision de croissance nulle pour la France en 2013 (0.1%), négative pour la zone euro (-0,5 %): les chiffres sont éloquents. La France et l’Europe toute entière sont à l’arrêt.
Plusieurs responsables politiques ont pris la parole cette semaine pour dénoncer, à raison, ces orientations économiques. Depuis des années, le MRC appelle à ce changement : l’Europe ne peut avoir pour tout projet une austérité généralisée que les peuples refusent.
La France elle-même ne doit pas se laisser conduire dans cette impasse en faisant de la lutte contre le déficit un sujet prioritaire sur l’emploi et la croissance.
François Hollande doit parler franc et conduire une discussion vigoureuse avec nos partenaires européens pour les ramener au bon sens : les « Etats-moteurs » de la zone euro, Allemagne en tête, doivent faire un effort de relance en poussant les moteurs de la croissance. Il faut également changer les règles de fonctionnement de la monnaie unique et permettre un euro compétitif.