Les résultats électoraux en Espagne du 22 mai ne doivent pas être pris à la légère. Ils s'inscrivent aussi dans un phénomène qui se répand non seulement à travers toute l'Europe mais concerne aussi et en grande partie la jeunesse. Irlande, Grèce, Portugal, Espagne, Italie bientôt...Des chiffres effrayants pour l'Espagne, 45% des jeunes au chomage, des salaires parmi les plus bas du monde occidental, des licenciements dans la fonction publique, baisse des salaires, baisse des pensions et des retraites...
Il est clair qu'aujourd'hui, et bien au delà de la lutte contre les déficits publics qui sont le nouveau graal des libéraux, c'est l'organisation même, dans la structure des politiques macroéconomiques mises en oeuvre par l'Union européenne, qui doit être totalement repensée.
L'Union européenne et la zone euro ne peuvent plus fonctionner au seul profit de l'Allemagne et de son économie. L'excédent commercial de l'Allemagne ne peut plus se faire au détriment de ses partenaires européens dont la France. L'identité, l'organisation, l'histoire, les spécificités des économies nationales composantes de l'économie européenne sont trop différentes pour imaginer qu'elles puissent fonctionner de façon homogène.
En ayant pratiqué une politique de forte déflation salariale au sein d'une même zone monétaire, l'Allemagne est devenue une véritable pompe aspirante des capitaux en euro et en bénéficiant de l'excellence du « made in Germany » elle accumule les exédents.
Euro cher et déflation salariale, si cela sert les intérêts de l'Allemagne (et pas forcément ceux de ses salariés), ça ne peut aboutir qu'à l'austérité à perte de vue pour tous les autres. Est-ce pour cela que les peuples et en particulier la jeunesse ont cru au rêve européen? Or ce rêve est en train de se retourner. Ce cauchemar en perspective ne devrait pas cesser d'interroger les responsables politiques qui ont fait la promotion d'un modèle qui fait faillite sous nos yeux. D'ailleurs la jeunesse espagnole n'appelait à voter pour aucun des deux grands partis (PSOE ou PP).
Le fonctionnement de la zone euro doit bien sûr être revu. Sinon le Parti socialiste français ne pourra offrir de perspectives politiques dignes de ce nom en 2012. Une preuve? Le PSOE vient d'en être victime.
Source : Marianne2;
Il est clair qu'aujourd'hui, et bien au delà de la lutte contre les déficits publics qui sont le nouveau graal des libéraux, c'est l'organisation même, dans la structure des politiques macroéconomiques mises en oeuvre par l'Union européenne, qui doit être totalement repensée.
L'Union européenne et la zone euro ne peuvent plus fonctionner au seul profit de l'Allemagne et de son économie. L'excédent commercial de l'Allemagne ne peut plus se faire au détriment de ses partenaires européens dont la France. L'identité, l'organisation, l'histoire, les spécificités des économies nationales composantes de l'économie européenne sont trop différentes pour imaginer qu'elles puissent fonctionner de façon homogène.
En ayant pratiqué une politique de forte déflation salariale au sein d'une même zone monétaire, l'Allemagne est devenue une véritable pompe aspirante des capitaux en euro et en bénéficiant de l'excellence du « made in Germany » elle accumule les exédents.
Euro cher et déflation salariale, si cela sert les intérêts de l'Allemagne (et pas forcément ceux de ses salariés), ça ne peut aboutir qu'à l'austérité à perte de vue pour tous les autres. Est-ce pour cela que les peuples et en particulier la jeunesse ont cru au rêve européen? Or ce rêve est en train de se retourner. Ce cauchemar en perspective ne devrait pas cesser d'interroger les responsables politiques qui ont fait la promotion d'un modèle qui fait faillite sous nos yeux. D'ailleurs la jeunesse espagnole n'appelait à voter pour aucun des deux grands partis (PSOE ou PP).
Le fonctionnement de la zone euro doit bien sûr être revu. Sinon le Parti socialiste français ne pourra offrir de perspectives politiques dignes de ce nom en 2012. Une preuve? Le PSOE vient d'en être victime.
Source : Marianne2;