Coupables d’avoir falsifié des tracts du FN et de la France Insoumise à l’avant-veille du scrutin, Ian Boucard et son suppléant Damien Meslot ont vu leur élection annulée. Ce jugement du Conseil Constitutionnel vient sanctionner les méthodes malhonnêtes employées par la droite départementale lors de la campagne de juin dernier. Le début de la jeune carrière de M. Boucard est déjà entachée par ce que le Conseil constitutionnel qualifie de « manœuvre ». Les sages viennent de rappeler une réalité : le Territoire de Belfort n’est pas la Calabre. Nous sommes dans une République où la fin ne justifie pas tous les moyens.
Plus largement, cela donne une idée des tricheries dont Damien Meslot est capable et dont son poulain s’inspire pour avoir la mainmise sur le pouvoir. J’en appelle à tous les citoyens de Belfort et du Territoire : instruits par l’expérience, nous sommes désormais dans l’obligation d’organiser une surveillance rigoureuse sur les conditions dans lesquelles vont s’effectuer les prochains scrutins.
Une nouvelle élection législative aura donc lieu. Ce sera l’occasion d’affirmer une résistance déterminée au projet de régression sociale et de révolution libérale portée par Emmanuel Macron et son gouvernement. Ni M. Boucard, aujourd’hui disqualifié par ses méthodes, ni M. Grudler, vieux routier de la droite libérale dans le département, ne pourront porter une voix utile à l’Assemblée. Il est temps de renouer le fil d’une histoire interrompue et de refermer la parenthèse. Le rassemblement des forces de gauche et des citoyens de progrès est dès à présent une obligation pour faire gagner la morale publique.