De bout en bout du quinquennat, le dossier Alstom aura été synonyme d’abandon et de mensonges.
Lorsque Patrick Kron, l’ancien PDG, a décidé de mutiler Alstom au profit de General Electric, il utilisait un argument: le futur Alstom, recentré sur le transport, conforté financièrement par la vente de ses activités énergie serait un champion industriel.
Avec l’annonce de la fermeture de l’usine de production de Belfort, les masques tombent une fois de plus.
Pour ceux qui pensaient qu’il y avait autre chose que la seule rapacité de l’ancien PDG et des cadres dirigeants derrière l’opération General Electric, il n’y a plus aucun doute. Pour ceux qui pensaient que le départ de M.Kron, sauveur en 2004 devenu fossoyeur en 2014, marquerait un nouveau départ pour l’entreprise, la déception est immense.
La nouvelle équipe dirigeante d’Alstom démontre qu’elle ne comprend pas son entreprise, son histoire, sa richesse et surtout la logique industrielle territoriale construite pendant des décennies. Une entreprise n'est pas hors-sol !
L'annonce de la fermeture de Belfort est d’autant plus sidérante qu’elle suit plusieurs bonnes nouvelles: le contrat américain (même si on sait que le protectionnisme intelligent des Etats-Unis oblige à le construire sur place), le partenariat avec la SNCF sur le TGV du futur. ..
L’accord de juin 2014 prévoit que l’Etat monte au capital d’Alstom en rachetant les actions de Bouygues (plus de 20% d'Alstom). Aujourd’hui, l’Etat n’est malheureusement qu’un actionnaire virtuel puisque Bouygues lui prête simplement ses actions et ses droits de vote. Il est urgent que l'Etat devienne comme prévu en 2014 l'actionnaire principal d'Alstom et remette un peu d’intérêt général et de vision sociale dans cette entreprise industrielle.
En février 2016, Michel Sapin et Emmanuel Macron écrivaient dans un communiqué commun: grâce au prêt des actions de Bouygues l'Etat accompagnera le nouvel Alstom dans la "conduite de son projet industriel".
Il va falloir passer de la parole aux actes.
Lorsque Patrick Kron, l’ancien PDG, a décidé de mutiler Alstom au profit de General Electric, il utilisait un argument: le futur Alstom, recentré sur le transport, conforté financièrement par la vente de ses activités énergie serait un champion industriel.
Avec l’annonce de la fermeture de l’usine de production de Belfort, les masques tombent une fois de plus.
Pour ceux qui pensaient qu’il y avait autre chose que la seule rapacité de l’ancien PDG et des cadres dirigeants derrière l’opération General Electric, il n’y a plus aucun doute. Pour ceux qui pensaient que le départ de M.Kron, sauveur en 2004 devenu fossoyeur en 2014, marquerait un nouveau départ pour l’entreprise, la déception est immense.
La nouvelle équipe dirigeante d’Alstom démontre qu’elle ne comprend pas son entreprise, son histoire, sa richesse et surtout la logique industrielle territoriale construite pendant des décennies. Une entreprise n'est pas hors-sol !
L'annonce de la fermeture de Belfort est d’autant plus sidérante qu’elle suit plusieurs bonnes nouvelles: le contrat américain (même si on sait que le protectionnisme intelligent des Etats-Unis oblige à le construire sur place), le partenariat avec la SNCF sur le TGV du futur. ..
L’accord de juin 2014 prévoit que l’Etat monte au capital d’Alstom en rachetant les actions de Bouygues (plus de 20% d'Alstom). Aujourd’hui, l’Etat n’est malheureusement qu’un actionnaire virtuel puisque Bouygues lui prête simplement ses actions et ses droits de vote. Il est urgent que l'Etat devienne comme prévu en 2014 l'actionnaire principal d'Alstom et remette un peu d’intérêt général et de vision sociale dans cette entreprise industrielle.
En février 2016, Michel Sapin et Emmanuel Macron écrivaient dans un communiqué commun: grâce au prêt des actions de Bouygues l'Etat accompagnera le nouvel Alstom dans la "conduite de son projet industriel".
Il va falloir passer de la parole aux actes.