Depuis le début de la crise de l’euro en 2010, le pays a eu peu d’occasions de débattre des politiques d’austérité conduites en Europe au prix de la récession et du chômage .
A peine, le débat sort-il des marges que, de toutes parts, on tonne pour y mettre fin en criant à l’irresponsabilité ou à la germanophobie.
Il nous est donc interdit d’interroger la manière dont l’Allemagne domine la scène européenne depuis 2010. On doit même feindre de croire que l’Allemagne domine par ses vertus « réformatrices » transmises de Schröder à Merkel. Il est donc interdit de dire que l’Allemagne mène une politique égoïste dans un jeu, la monnaie unique, dont les règles ont été fixées à son avantage au début des années 90.
Le débat qui voit le jour en France n’est ni un faux fuyant ni un jeu politicien.
La France assume ses responsabilités et procède à un redressement de ses finances publiques dont elle n’a pas à rougir.
Ce n’est pas la rumeur de la rumeur d’un remaniement ou des calculs partisans qui expliquent les prises de position tranchées des dernières semaines.
Aujourd’hui, ce débat est tout simplement une nécessité démocratique parce qu’on sait que la politique de rigueur appliquée par tous depuis 2010 est un échec.
Les citoyens français devraient se contenter d’un débat en anglais, dans les colonnes du New York Times ou dans les couloirs du FMI. La France n’a pas à s’excuser d’ouvrir ce débat vital. L’Europe n’est pas une religion mais bien une construction politique, faite de dialogue et de rapport de force.
A peine, le débat sort-il des marges que, de toutes parts, on tonne pour y mettre fin en criant à l’irresponsabilité ou à la germanophobie.
Il nous est donc interdit d’interroger la manière dont l’Allemagne domine la scène européenne depuis 2010. On doit même feindre de croire que l’Allemagne domine par ses vertus « réformatrices » transmises de Schröder à Merkel. Il est donc interdit de dire que l’Allemagne mène une politique égoïste dans un jeu, la monnaie unique, dont les règles ont été fixées à son avantage au début des années 90.
Le débat qui voit le jour en France n’est ni un faux fuyant ni un jeu politicien.
La France assume ses responsabilités et procède à un redressement de ses finances publiques dont elle n’a pas à rougir.
Ce n’est pas la rumeur de la rumeur d’un remaniement ou des calculs partisans qui expliquent les prises de position tranchées des dernières semaines.
Aujourd’hui, ce débat est tout simplement une nécessité démocratique parce qu’on sait que la politique de rigueur appliquée par tous depuis 2010 est un échec.
Les citoyens français devraient se contenter d’un débat en anglais, dans les colonnes du New York Times ou dans les couloirs du FMI. La France n’a pas à s’excuser d’ouvrir ce débat vital. L’Europe n’est pas une religion mais bien une construction politique, faite de dialogue et de rapport de force.