Manuel Valls a achevé aujourd’hui son premier voyage officiel en Allemagne. Sa rencontre avec Angela Merkel, annoncée comme un sommet, a accouché d’une souris, comme les députés du MRC l’avaient anticipé en n’accordant pas la confiance au Gouvernement mardi dernier.
Lors de son discours de politique générale, le Premier Ministre avait promis d’amener l'Allemagne à prendre ses responsabilités. Il n’a obtenu qu’un laissez-passer pour le report de l’objectif des 3% de déficit public à 2017.
Le président Hollande a inscrit ses pas dans ceux du Président Sarkozy. Pour réussir à sortir de l’ornière, Manuel Valls doit changer de stratégie et mettre fin à cette politique européenne de soumission volontaire.
Que la chancelière se dise « impressionnée » par le programme de réformes dites structurelles présenté par M.Valls, ne trompe personne : comme prévu Angela Merkel est inflexible. En refusant d’apporter son soutien aux autres économies européennes par une relance de sa demande, l’Allemagne condamne la zone euro à l’enlisement. Elle se défausse tout en rappelant ses partenaires à des obligations budgétaires absurdes et contre-productives
L’intérêt de l’Allemagne n’est pas de triompher sur les décombres de l’Europe. Sa propre économie commence d’ailleurs à pâtir de l’addition des politiques d’austérité qu’elle impose à ses voisins.
Lors de son discours de politique générale, le Premier Ministre avait promis d’amener l'Allemagne à prendre ses responsabilités. Il n’a obtenu qu’un laissez-passer pour le report de l’objectif des 3% de déficit public à 2017.
Le président Hollande a inscrit ses pas dans ceux du Président Sarkozy. Pour réussir à sortir de l’ornière, Manuel Valls doit changer de stratégie et mettre fin à cette politique européenne de soumission volontaire.
Que la chancelière se dise « impressionnée » par le programme de réformes dites structurelles présenté par M.Valls, ne trompe personne : comme prévu Angela Merkel est inflexible. En refusant d’apporter son soutien aux autres économies européennes par une relance de sa demande, l’Allemagne condamne la zone euro à l’enlisement. Elle se défausse tout en rappelant ses partenaires à des obligations budgétaires absurdes et contre-productives
L’intérêt de l’Allemagne n’est pas de triompher sur les décombres de l’Europe. Sa propre économie commence d’ailleurs à pâtir de l’addition des politiques d’austérité qu’elle impose à ses voisins.