Les faits qui se sont déroulés à Cologne la nuit du Nouvel An sont extrêmement graves et inquiétants. L’ampleur de ces agressions sexuelles visant des femmes dans la rue et des lieux publics, comme leur caractère très probablement prémédité et organisé, appellent une réaction ferme des pouvoirs publics.
En Allemagne, en Europe et en France, cette agression de masse pose des questions politiques lourdes. Que les motivations soient crapuleuses, politiques ou religieuses, cibler des femmes dans l’espace public n’a rien d’innocent.
Les éléments rendus publics par la police donnent des indications sur l’origine des auteurs de ces agressions : parmi les 31 suspects identifiés à ce jour, une majorité serait des demandeurs d’asile. Il ne faut pas céder à une mise en cause générale et indifférenciée des « migrants » ou des « étrangers » mais il faut regarder le réel en face, identifier les risques et apporter des réponses concrètes. Les enjeux d’une arrivée massive de migrants venus de zones de guerre n’ont rien à voir avec ceux de l’immigration économique que nous avons connue jusqu’à présent.
Les premières réactions en Allemagne n’ont clairement pas été la hauteur. Le déni et l’occultation au nom d’un politiquement correct ne sont pas acceptables. Face à l’afflux de migrants, le multiculturalisme normatif comme le cynisme patronal sont dangereux.
Les questions d’ordre public doivent être traitées avec intransigeance et l’effort d’intégration doit inclure une dimension politique, qui concerne en particulier l’émancipation des femmes et l’égalité homme-femme. Les libertés des femmes (d’aller et venir, de se vêtir, de boire et de fumer…) sont des évidences qui ne sont pas négociables au gré des préjugés ou des pulsions de certains.
En Allemagne, en Europe et en France, cette agression de masse pose des questions politiques lourdes. Que les motivations soient crapuleuses, politiques ou religieuses, cibler des femmes dans l’espace public n’a rien d’innocent.
Les éléments rendus publics par la police donnent des indications sur l’origine des auteurs de ces agressions : parmi les 31 suspects identifiés à ce jour, une majorité serait des demandeurs d’asile. Il ne faut pas céder à une mise en cause générale et indifférenciée des « migrants » ou des « étrangers » mais il faut regarder le réel en face, identifier les risques et apporter des réponses concrètes. Les enjeux d’une arrivée massive de migrants venus de zones de guerre n’ont rien à voir avec ceux de l’immigration économique que nous avons connue jusqu’à présent.
Les premières réactions en Allemagne n’ont clairement pas été la hauteur. Le déni et l’occultation au nom d’un politiquement correct ne sont pas acceptables. Face à l’afflux de migrants, le multiculturalisme normatif comme le cynisme patronal sont dangereux.
Les questions d’ordre public doivent être traitées avec intransigeance et l’effort d’intégration doit inclure une dimension politique, qui concerne en particulier l’émancipation des femmes et l’égalité homme-femme. Les libertés des femmes (d’aller et venir, de se vêtir, de boire et de fumer…) sont des évidences qui ne sont pas négociables au gré des préjugés ou des pulsions de certains.