L'annonce faite ce matin par le Premier ministre Manuel Valls du détail concernant les 50 milliards d'économies d'ici 2017 ne peut rester sans commentaires.
S’il y a quelques motifs de satisfactions, ils résident dans le maintien de la volonté présidentielle et du gouvernement de "sanctuariser" quelques ministères : Education nationale, Justice, Intérieur.
Au-delà, le choc est rude :
Dix-huit milliards pour l'Etat qui est déjà sous pression avec la poursuite du gel de l'indice des fonctionnaires.
Dix milliards d'économies demandées aux collectivités locales, qui je le rappelle, représentent à elles seules plus de 70% des investissements dans notre pays.
Dix milliards sur les dépenses de l'assurance-maladie.
Et enfin onze milliards sur la gestion du système social.
Si dans le plan annoncé, il y a des éléments qui sont de bons sens qu'il est nécessaire de mettre en œuvre dans le cadre d'une bonne gestion, la purge de 50 milliards sur à peine 3 ans peut nous faire courir le risque de la déflation. Voilà ce qui ressemble, à s’y méprendre, à de l’austérité.
L'annonce du maintien du SMIC (ce qui est quand même la moindre des choses) ne peut masquer l'ampleur du sacrifice qui sera demandé aux Français pour satisfaire aux exigences de compétitivité réclamées par la politique de l'euro fort. Le gel des prestations sociales (certes à l'exception des minima sociaux), des pensions du régime général de base et le décalage de la revalorisation exceptionnelle décidé dans le plan pauvreté de janvier 2013 pour le RSA, le complément familial et l'allocation de soutien familial, sera durement ressenti par les plus fragiles.
Si au cœur de ses préoccupations, le gouvernement ne met pas la question européenne, la question de l'euro fort et de la réorientation de l'Union, alors ce sont des sacrifices à perpétuité qu'il faudra demander aux Français et ils ne l'accepteront pas !
S’il y a quelques motifs de satisfactions, ils résident dans le maintien de la volonté présidentielle et du gouvernement de "sanctuariser" quelques ministères : Education nationale, Justice, Intérieur.
Au-delà, le choc est rude :
Dix-huit milliards pour l'Etat qui est déjà sous pression avec la poursuite du gel de l'indice des fonctionnaires.
Dix milliards d'économies demandées aux collectivités locales, qui je le rappelle, représentent à elles seules plus de 70% des investissements dans notre pays.
Dix milliards sur les dépenses de l'assurance-maladie.
Et enfin onze milliards sur la gestion du système social.
Si dans le plan annoncé, il y a des éléments qui sont de bons sens qu'il est nécessaire de mettre en œuvre dans le cadre d'une bonne gestion, la purge de 50 milliards sur à peine 3 ans peut nous faire courir le risque de la déflation. Voilà ce qui ressemble, à s’y méprendre, à de l’austérité.
L'annonce du maintien du SMIC (ce qui est quand même la moindre des choses) ne peut masquer l'ampleur du sacrifice qui sera demandé aux Français pour satisfaire aux exigences de compétitivité réclamées par la politique de l'euro fort. Le gel des prestations sociales (certes à l'exception des minima sociaux), des pensions du régime général de base et le décalage de la revalorisation exceptionnelle décidé dans le plan pauvreté de janvier 2013 pour le RSA, le complément familial et l'allocation de soutien familial, sera durement ressenti par les plus fragiles.
Si au cœur de ses préoccupations, le gouvernement ne met pas la question européenne, la question de l'euro fort et de la réorientation de l'Union, alors ce sont des sacrifices à perpétuité qu'il faudra demander aux Français et ils ne l'accepteront pas !