La hausse brutale et continue du prix des carburants et l'augmentation des taxes annoncée pour 2019 a entraîné un vaste mouvement d'exaspération et de colère des citoyens. Ce mouvement spontané du 17 novembre prévoit de bloquer les routes pour exiger que des mesures soient prises par le Gouvernement en faveur des automobilistes. Les réponses du gouvernement et du président de la République qui viennent d'être annoncées, ne sont pas à la hauteur du ras-le-bol qui s'exprime.
Le prix des carburants et les taxes ne sont que l’élément déclencheur d’un mouvement de contestation générale dont la lame de fond est la colère populaire face à la politique, et principalement la politique fiscale injuste menée par le Gouvernement. Il faut rappeler que la suppression de l'ISF et de la flat tax représentent 25 milliards d'économies pour les plus riches sur 5 ans.
La légitimité d’un tel mouvement ne peut pas être contestée ni disqualifiée sous prétexte de transition écologique. Bien au contraire, cette colère montre bien l’impasse d’une transition écologique hypocrite, fondée sur une « fiscalité verte » punitive pour les classes moyennes et populaires qui refuse de prendre à bras le corps les véritables problèmes : investissement public dans le logement pour permettre à nos concitoyens de se rapprocher de leur lieu de travail et investissement dans les infrastructures de transport public, seule véritable alternative à la voiture !
Les citoyens comprennent que la fiscalité supplémentaire sur les carburants constitue après les cadeaux fiscaux et dans le cadre d'une politique d'austérité, une aubaine pour l'Etat : un centime d'Euro de taxe sur le gazole c'est une recette supplémentaire de 350 millions par an ! Les mesures de compensation annoncées par le gouvernement outre qu'il s'agit d'une usine à gaz, devrait s'élever à 500 millions d'euros de dépenses alors que la nouvelle hausse des taxes sur le gazole de 6,5 centimes en 2019 rapportera 2,25 milliards d'euros de recettes supplémentaires auxquels il faut ajouter les recettes supplémentaires qui viendront de s taxes supplémentaires sur l'essence.
Cette politique est la "goutte d'eau qui fait déborder le vase". Car pour beaucoup de nos concitoyens la voiture est toujours le seul moyen de transport à leur disposition pour se rendre sur leur lieu de travail. Ces hausses inconsidérées constituent donc pour eux une atteinte à la liberté de circuler doublée d’une atteinte au droit à travailler !
Le prix des carburants et les taxes ne sont que l’élément déclencheur d’un mouvement de contestation générale dont la lame de fond est la colère populaire face à la politique, et principalement la politique fiscale injuste menée par le Gouvernement. Il faut rappeler que la suppression de l'ISF et de la flat tax représentent 25 milliards d'économies pour les plus riches sur 5 ans.
La légitimité d’un tel mouvement ne peut pas être contestée ni disqualifiée sous prétexte de transition écologique. Bien au contraire, cette colère montre bien l’impasse d’une transition écologique hypocrite, fondée sur une « fiscalité verte » punitive pour les classes moyennes et populaires qui refuse de prendre à bras le corps les véritables problèmes : investissement public dans le logement pour permettre à nos concitoyens de se rapprocher de leur lieu de travail et investissement dans les infrastructures de transport public, seule véritable alternative à la voiture !
Les citoyens comprennent que la fiscalité supplémentaire sur les carburants constitue après les cadeaux fiscaux et dans le cadre d'une politique d'austérité, une aubaine pour l'Etat : un centime d'Euro de taxe sur le gazole c'est une recette supplémentaire de 350 millions par an ! Les mesures de compensation annoncées par le gouvernement outre qu'il s'agit d'une usine à gaz, devrait s'élever à 500 millions d'euros de dépenses alors que la nouvelle hausse des taxes sur le gazole de 6,5 centimes en 2019 rapportera 2,25 milliards d'euros de recettes supplémentaires auxquels il faut ajouter les recettes supplémentaires qui viendront de s taxes supplémentaires sur l'essence.
Cette politique est la "goutte d'eau qui fait déborder le vase". Car pour beaucoup de nos concitoyens la voiture est toujours le seul moyen de transport à leur disposition pour se rendre sur leur lieu de travail. Ces hausses inconsidérées constituent donc pour eux une atteinte à la liberté de circuler doublée d’une atteinte au droit à travailler !